Les conditions particulièrement inconfortables du local des pêcheurs à la mouche rendent impossibles le développement de leur activité.

Le club des pêcheurs à la mouche de Morlaix est inconfortablement installé dans une pièce exigue d'une bâtisse située rue Général-Le-Flô. 

« Une situation indigne »

Soirée du vendredi 10 novembre , le montage de la mouche d'ornans

Pour les malvoyants :

Le plan d'eau s'est presque vidé dans la nuit !

Un plan d'eau qui se vide quasiment en une nuit :

à Sainte-Sève, la surprise a été de taille ce matin. D'ordinaire, l'étang du Quinquis est profond d'environ six mètres.

Ce matin, vers 10 h, il ne restait plus que 1 m 50 d'eau. " C'est probablement une planche du moine (sorte de puits artificiel, composé de planches empilées, qui régule le niveau d'eau), qui a dû céder de manière accidentelle " avance le maire de Sainte-Sève, Yvon Hervé.

Une fuite qui tombe plutôt mal, car ce soir, le club de football organise sa traditionnelle Fête du plan d'eau. Mais pas d'inquiétude pour le maire : "ça ne changera rien à la fête, les activités ne sont pas prévues sur l'eau.

Et cela va attirer la curiosité des gens !". Ce vidage accidentel pourrait même au final servir à nettoyer le plan d'eau, envahi depuis plusieurs années par des plantes d'aquarium. Ce plan d'eau artificiel, long d'une centaine de mètres, a été initié par la coopérative d'utilisation de matériel agricole (CUMA), il y a une vingtaine d'années, pour servir de réserve d'eau pour les cultures.

Aujourd'hui, sa vocation est plutôt familiale et loisir : fourni en truites, il sert de terrain de jeu pour les pêcheurs, et pour l'école de pêche, qui y dispense ses cours.

Les bénevoles du club mouche de morlaix qui sont aussi membres du bureau et du conseil d'administration de l'aappma de morlaix a l'oeuvre pour sauver les poissons.

Un accident dans l’ouvrage a entraîné la vidange partielle du plan d’eau,

où une fête se tient justement ce samedi. Pour le maire, ce sera l’occasion de lutter contre une plante invasive l’ayant colonisé. La fête du plan d’eau, organisée par le FC Sainte-Sève, aura un cadre original cette année. Dans la nuit de vendredi à samedi, le plan d’eau s’est vidé! «J’ai été avisé vers 19h, vendredi soir, par un adjoint, raconte Yvon Hervé, maire. On a constaté une chute importante du niveau d’eau, avec un bouillonnement très intense.» En cause, semble-t-il, «le moine, ouvrage composé de planches superposées pour réguler le niveau d’eau. L’une de ces planches a dû céder de manière accidentelle», entraînant «le déversement de l’eau par le fond, dans la rivière». Pas d’incidence sur la fête La conséquence était bien visible samedi matin: le plan d’eau d’une centaine de mètres de long, qui affiche habituellement quatre à cinq mètres de niveau, est presque vide. Une perte compensée partiellement par le petit ruisseau qui l'alimente, permettant la survie de la faune. Cela n’aura pas d’incidence sur la fête estivale, avec concours de pétanque, balades à poney et concert. «S’il y a eu par le passé du pédalo, aucune animation ne se passe désormais sur l’eau», rassure Yvon Hervé. Qui mise même sur une fréquentation accrue, «curiosité» oblige. L’occasion de curer le plan d’eau Le maire a une autre raison de se réjouir. «Avec l’apparition d’Elodée, une plante très invasive, l’année dernière, on réfléchissait à vidanger le plan d'eau pour opérer un curage. C’est l’occasion!» On ne devrait pas voir la retenue remplie de sitôt, «peut-être pas avant un an». Mais avant de laisser le plan d’eau se vider complètement, «il faudra trouver une solution pour transférer les poissons dans la rivière.» Créé il y a 24 ans pour lutter contre la sécheresse affectant les agriculteurs, le plan d’eau est aujourd’hui devenu un lieu de balade prisé. Il sert aussi à l’école de pêche, qui y dispense ses cours. l’occasion!»On ne devrait pas voir la retenue remplie de sitôt, «peut-être pas avant un an». Mais avant de laisser le plan d’eau se vider complètement, «il faudra trouver une solution pour transférer les poissons dans la rivière."

Hier soir, vendredi 09/06/2017 ce fût le dernier cours de la saison avant les vacances pour tous.

( beaucoup de monde absent,cela sent déja les congés)
Je remercie tous les adhérents pour leur accroche durant cette période.
Heureux de les retrouver à la rentrée prochaine, mi-septembre.

Nous devrions avoir un nouveau local plus spacieux à la même adresse.

Le projet d'un cours le mercredi pour les jeunes se dessine et j'espère qu'il sera effectif pour la rentrée.

Petite soirée au bord de l'eau, quelques éclosions et des poissons plus ou moins actifs.

L'eau très claire et le manque de celle -ci a rendu la pêche difficile.

Nos trois compères du club mouche du pays de morlaix pour une virée en Irlande sur la MOY pour 15 jours.

Appuyer sur le triangle pour démarrer la vidéo.

Petite aprés- midi sympa sur le pan d'eau de Brennilis , quelques prises et du soleil.

Pêche à la mouche. Gagné par la passion

Les pêcheurs à la mouche ne sont pas les plus nombreux en bord de rivières ou de plans d'eau. Alors, quand l'un d'entre eux a seulement 18 ans, ça interpelle, forcément. Tout juste majeur, le Plouganiste Manuel Crozafon s'est pris de passion pour cette discipline très technique. Dans les filets de cet amoureux de la nature, figurent deux titres de champion de Bretagne dans les catégories jeunes.

Le Queffleuth, la Penzé, mais aussi l'Odet, sans oublier le plan d'eau de Sainte-Sève : voilà quelques-uns des terrains de jeu qu'a l'habitude de fréquenter Manuel Crozafon, ses cannes à pêche dans une main, son indispensable épuisette et sa sacoche remplie de moulinets dans l'autre. « J'ai initié mon père à la pratique, mais la plupart du temps je pars seul », raconte le jeune majeur de 18 ans.

Au plus près de la nature

Seul et paisible au beau milieu de cette nature et de ces cours d'eau qu'il aime arpenter. « Depuis que je suis tout petit, je vis en pleine campagne, à Plougasnou, près de Kerbabu ». Pas illogique, donc, qu'il ait choisi la voie d'un Bac Pro gestion des milieux naturels et de la faune qu'il suit à Plomelin, près de Quimper. « Pour être garde du littoral peut-être plus tard, ou alors animateur nature ». En attendant, c'est en compagnie de ses cannes qu'il passe une bonne partie de son temps. « Parfois, c'est deux heures vite fait en fin de journée. Mais je peux aussi partir à la journée », indique Manuel, à qui il arrive de pêcher au leurre. Comme lorsqu'il est au bord de la mer à la pointe de Primel, chez lui, à Plougasnou. « Mais, ce que je préfère, c'est la pêche à la mouche », dit-il en parlant avec passion de cette discipline. « C'est tout un art. C'est beaucoup de technique ». Pour lancer par exemple, mais aussi pour ramener le fil. Alors, parfois, ça ne mord pas. Mais avec le jeune Trégorrois, la pêche est souvent bonne.

Son record : une trentaine de truites

« Mon record ? Une trentaine de truites une fois dans une rivière. Mais je n'en mange jamais. Je les relâche toutes. Je préfère qu'elles continuent à vivre et qu'elles me redonnent du plaisir plus tard ». Pour expliquer la génèse de cette passion, il faut remonter quelques années en arrière. « Mes parents m'avaient inscrit un peu de force à l'école de pêche du pays de Morlaix. Je devais avoir 11 ou 12 ans. J'en avais déjà fait plus jeune avec mon grand-père dans le sud de la France. Mais je n'étais pas très motivé, j'avais la flemme », se souvient le jeune homme, initié par Éric Hamon. « C'est lui qui m'a appris à taquiner la truite. Et lui aussi qui m'a fait découvrir la pêche à la mouche. Ça demande de la patience et de la concentration. Au départ, je ne lançais pas très bien. Et puis, c'est venu assez vite ». Au point que le Plouganiste est devenu très vite un as de la discipline. En témoignent ses titres de champion de Bretagne cadets (en 2014) et juniors (en 2015). Ce qui l'a poussé à participer au « France », l'an passé, à Soissons, dans l'Aisne (02). « J'ai fini dernier en juniors sur une quinzaine de participants », sourit Manuel Crozafon, ses mouches en poils de chevreuils et en plumes de canards dans la main. « Il y avait un gros niveau. Ça m'a remis en place, mais ça m'a aussi motivé et donné envie de progresser ».

Et au milieu coule le plaisir

De la concurrence, il risque d'y en avoir, dimanche, dans les Côtes-d'Armor, où il participe à un joli concours à Saint-Connan. « Je vais me faire plaisir et me jauger ». Le même plaisir qu'il a pris en regardant, il y a quelque temps, le film culte des pêcheurs à la mouche : « Et au milieu coule une rivière ». « C'est très joli, avec des paysages magnifiques », s'égaye le Plouganiste, en regrettant que les pêcheurs à la mouche soient si peu nombreux. Les jeunes encore moins. Quant aux femmes, on n'en parle même pas... « Écouter la nature, l'eau s'écouler et les oiseaux chanter, c'est pourtant très apaisant ».

Beau soleil, mais vent froid du nord.

Pour la mouche chez nous c'est encore un peu tôt.
Le dicton dit : quand il y a un vent du nord rien ne mord.

Pour les malvoyants :

OUVERTURE 11 MARS 2017.

À quelques jours de l'ouverture de la saison de pêche en eau douce fixée au 11 mars, les amateurs fourbissent leur matériel technique, leurs équipements divers et se préparent aussi physiquement pour arpenter les berges des cours d'eau du Pays de Morlaix.

Hier après-midi, sur les bords du plan d'eau de Sainte-Sève, avait lieu le dernier cours de techniques de lancer proposé par le Club des pêcheurs à la mouche du Pays de Morlaix, qui regroupe une vingtaine d'adhérents parmi lesquels une femme.

Philippe Guyot, président de la structure explique : « Notre association dispense tout au long de l'année mais surtout en hiver des cours pour la réalisation de mouches, c'est-à-dire des imitations à partir de plumes, de poils, de fils des insectes et larves qui vont leurrer le poisson que l'on cherche ». « En parallèle, Marcel Madec, fidèle pilier de l'association et pêcheur éminent, dont le savoir-faire est reconnu de tous, propose des cours de lancers sur les bords du plan d'eau de Sainte-Sève », poursuit-il. Une très grande précision du geste La saison de pêche va commencer et Marcel va interrompre son cycle de formation. « Cela fait maintenant 25 ans que je transmets ce qui m'a été appris et ce fut un plaisir d'enseigner à tous et, surtout, aux plus jeunes, les techniques de pêche à la mouche qui demandent une très grande précision du geste ».

Deux niveaux à l'école de pêche Les pêcheurs à la mouche, sont par ailleurs membres de l'AAPPMA puisqu'ils seront bientôt titulaires de la fameuse carte de pêche en vente depuis quelques jours. L'AAPPMA, quant à elle, sous la houlette du président Jean-Yves Moal mettra en place comme tous les ans, l'école de pêche qui fonctionne sur deux niveaux. Les débutants sur le plan d'eau de Sainte-Sève et le cours de perfectionnement sur différents sites et même en bord de mer. Les inscriptions seront enregistrées le samedi 18 mars de 10 h à 12 à la Maison des associations de Sainte-Sève.

En quête d'un nouveau local « Notre club est actuellement hébergé dans un local municipal, rue Général-Le-Flô à Morlaix, mais cette maison est vétuste, insalubre voire dangereuse », regrette Philippe Guyot. « Aussi, nous avons sollicité la municipalité pour des locaux plus accueillants, mieux éclairés afin d'accueillir les jeunes pratiquants ainsi que les femmes dans de bonnes conditions pour la fabrication des mouches ». Contact Courriel : clubmouche29600@gmail.com Tél. 06.50.50.66.73 ©

Le Télégramme